La prostate est une petite glande liée à l’appareil reproducteur masculin située dans la cavité pelvienne, sous la vessie. Il n’est donc pas étonnant qu’une fois qu’elle est affectée, des symptômes urinaires fassent leurs apparitions. Dans les cas les moins compliqués, ces symptômes peuvent être détectés le plus tôt possible. Par contre, pour les cas les plus graves comme le cancer de la prostate, ils sont généralement détectés tardivement. Dans l’un comme dans l’autre, il est essentiel de pouvoir reconnaître les signes avant-coureurs qui se présentent. Vous désirez en savoir plus ? Voici l’essentiel dans cet article.
Sommaire
Des mictions anormalement fréquentes, les sensations de vidange incomplète et les difficultés de miction
Vous ressentez fréquemment l’envie d’uriner ? C’est la pollakiurie. Elle est liée en partie à une vidange vésicale de mauvaise qualité. Lorsque durant la miction la vessie n’est pas totalement vidée, elle se remplit plus vite. Il en découle naturellement une augmentation de la fréquence du besoin de se soulager. Par ailleurs, une obstruction sous vésicale due à une augmentation de la prostate peut en être aussi la cause. En effet, dans l’optique de s’adapter à l’obstruction, la vessie finit par se muscler pour assurer une bonne vidange de la vessie. Hélas, ceci se fait au détriment de ses capacités de dilatation, et ce, avec une substitution de ses fibres élastiques par des fibres musculaires. C’est ainsi que ses capacités s’en retrouvent diminuées, provoquant ainsi une augmentation de la fréquence urinaire. On retrouve ce symptôme chez la plupart des maladies de la prostate.
Selon leurs intensités, ces sensations peuvent s’avérer assez inconfortables : en fin de miction, vous avez l’impression d’avoir la vessie toujours pleine et de ne pas l’avoir complètement vidée. Il s’agit de résidus post-mictionnels qui entraînent au fil du temps, une stagnation de l’urine dans la vessie. Cette dernière finit par vous exposer à un risque supplémentaire d’infection urinaire. Chez 90 % des patients atteints de problèmes prostatiques, pendant la miction, le jet d’urine est très faible et semble manquer de pression. Il arrive qu’il s’interrompe et les oblige à pousser pour vider leur vessie. Ceci est principalement dû à une prostate gonflée qui comprime partiellement le canal via lequel l’urine est évacuée, l’urètre. Il faut commencer à s’inquiéter lorsque ce trouble survient chez vous tous les jours.
Les autres symptômes importants
Outre les symptômes cités précédemment, voici deux autres signes à prendre au sérieux, pour un bon entretien de la santé de votre prostate.
Un temps mictionnel, plus long
Il faut savoir que le débit normal d’un jet d’urine est supérieur à 15 ml/s. De ce fait avec une vessie de 300 ml, le temps de la miction est d’environ 20 secondes. Au-delà de cette durée, c’est que le débit du jet de miction est inférieur à la moyenne, ce qui entraîne un vidage plus lent de la vessie. Bien entendu, il n’est pas nécessaire de se presser en urinant ; toutefois, un allongement important du temps de miction peut être le reflet d’une obstruction sous vésicale. Cette dernière peut être liée à une augmentation du volume de l’adénome prostatique.
Les fuites urinaires
Les fuites urinaires sont des signes classiques et fréquents liés aux problèmes de la prostate. Lorsqu’elle prend du volume, l’urine n’arrive plus à s’écouler correctement. De ce fait, une partie reste dans la vessie et s’accumule générant après un trop-plein, une incontinence par regorgement. Par ailleurs, on peut observer aussi, une incontinence par urgence mictionnelle. En effet, à force d’exercer une pression accrue sur la vessie pour la vider, elle devient trop réactive avec des contractions involontaires entraînant des pertes incontrôlables.
Pour résumer
De façon générale, les maladies de la prostate entraînent un inconfort urinaire. À titre d’exemple, il y a : une envie accrue d’uriner, les difficultés à vider à 100 % la vessie, des allers fréquents aux toilettes avec de petites quantités d’urine, accumulation de l’urine entraînant ainsi d’autres complications. Les maladies courantes de la prostate sont :
- L’hyperplasie bénigne de la prostate, HBP ;
- L’inflammation de la prostate ou prostatite ;
- Le carcinome de la prostate.
Dans le cadre de la lutte contre ces maladies et leur prévention, il est important d’adopter une nutrition irréprochable. La nutrition a en effet un impact plus ou moins important sur la prostate.